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Pierre PRUD´HON
dit Pierre-Paul



Peintre français (Cluny 1758 - Paris 1823). Après des études à Paris et à Dijon, il séjourna à Rome ; il y découvrit l´art alexandrin et pompéien et y admira particulièrement Léonard de Vinci et le Corrège. De retour à Paris, il peignit de nombreux portraits (Madame Anthony et ses enfants, 1794) et des panneaux décoratifs pour l´hôtel de Lanois. Après sa rencontre avec Constance Mayer (1802), son art s´épanouit (L´Impératrice Joséphine à la Malmaison, 1805) et il traita surtout des thèmes allégoriques et mythologiques (La Justice et la Vengeance divine poursuivant le Crime, 1808 ; Vénus et Adonis, 1812). Si sa grâce élégiaque semble un héritage du XVIIIe s., la sensualité mélancolique et rêveuse de ses personnages, son goût pour les compositions en diagonale, les contours estompés les éclairages lunaires aux tonalités argentines annoncent le romantisme (Christ expirant sur la croix).

Extrait du PETIT ROBERT DES NOMS PROPRES





Sonia ROLLAND



Miss Bourgogne 1999
Miss France 2000
Mannequin et actrice

Originaire du Rwanda par sa mère, Sonia ROLLAND a passé une partie de son enfance dans ce pays d´Afrique avant que la guerre ne pousse sa famille à revenir en France, pour s´installer à Cluny. En 1999 elle est élue miss Bourgogne puis devient miss France 2000.
Forte de la notoriété reçue de son titre, elle a créé en 2001 une association pour venir en aide aux enfants en détresse sociale, morale ou scolaire, particulièrement au Rwanda, où le génocide des années 1990 a laissé une cicatrice importante.
Mannequin, elle participe à de nombreux défilés. Attirée par le théâtre et le cinéma, elle voit sa chance lui sourire à nouveau lorsqu'on lui demande de tourner son premier film (Richesse nationale) en 2002.

Vous pouvez contacter son association à l´adresse suivante :
Association « SONIA ROLLAND POUR LES ENFANTS »
Le Fouettin - Bâtiment B - N° 11
71250 CLUNY
Téléphone et Fax : 03 85 59 30 78





Alphonse de LAMARTINE



Poète français (Mâcon 1790 - Paris 1869). Après une jeunesse imprégnée de ferveur religieuse, à Milly, il découvrit l´Italie (1811), puis revint se mettre au service de Louis XVIII. S´ennuyant, il s´adonna à sa vocation littéraire. Sa rencontre sans lendemain avec Mme Julie Charles (l´Elvire du Lac), en 1816, lui inspirera cette « poésie de l´âme » que sont les Méditations poétiques (1820). « Expression d´un cœur qui se berçait de son propre sanglot », ce lyrisme fut pour les jeunes romantiques une « révélation » (Sainte-Beuve). Marié à une Anglaise, nommé représentant de la France auprès du grand-duc de Toscane, à Florence, Lamartine y composa Les Harmonies poétiques et religieuses (1830), véritables « psaumes modernes », puis accomplit un long voyage en Orient, aux Lieux saints, mais la mort de sa fille (cf. Gethsémani, 1834) modifia profondément sa foi. Désormais apôtre d´un « christianisme libéral et social » (qu´il représentera à la Chambre des députés de 1833 à 1851), il conçut une vaste « épopée de l´âme » dont parurent deux épisodes, Jocelyn (1836) et La Chute d´un ange (1838), puis il exprima ses préoccupations humanitaires dans Les Recueillements poétiques (1839). Devenu orateur influent et accentuant son opposition à Louis-Philippe, il fit paraître l´Histoire des girondins (1847), destinée à donner au peuple « une haute leçon de moralité révolutionnaire, propre à l´instruire et à le contenir à la veille d´une révolution ». L´ouvrage reçut un accueil enthousiaste. 1848 marque l´apogée de la carrière politique de Lamartine (membre du gouvernement provisoire et ministre des Affaires étrangères, en fév.) auquel l´avènement du Second Empire (1851) mit fin. Accablé de dettes, trop pauvre pour s´exiler comme Victor Hugo, trop persuadé de la nocivité du régime impérial pour s´y rallier, il se condamna aux « travaux forcés littéraires » publiant des ouvrages historiques, des romans sociaux et des récits autobiographiques, Les Confidences (1849), d´où sera tiré l´épisode de Graziella (1852). La poésie de Lamartine est surtout remarquable quand elle s´attache, par des rythmes très souples et des harmonies suggestives, à exprimer « les plus intimes et les plus insaisissables nuances du sentiment ». [Acad. fr. 1829]

Extrait du PETIT ROBERT DES NOMS PROPRES


Il séjourna souvent à Cluny où il aimait se reposer.





François MITTERRAND



Homme d´État français (Jarnac 1916 - Paris 1996). Mobilisé au début de la Deuxième Guerre mondiale, il fut fait prisonnier, parvint à s´évader, rejoignit Vichy où il entra au Commissariat au reclassement des prisonniers de guerre (juin 1942 - janv. 1943), avant de s´engager activement dans la Résistance et de fonder le Mouvement national des prisonniers. Député de l´Union démocratique et socialiste de la Résistance pour la Nièvre (1946 - 1958, et à partir de 1962), sénateur (1959 - 1962), il fut successivement ministre des Ancien Combattants (1947 - 1948), secrétaire d´État à la présidence du Conseil (1948 - 1949), ministre de la France d´outre-mer (1950 - 1951). Ministre d´État dans le cabinet Laniel (1953), il démissionna en raison de son désaccord sur la politique coloniale qu´il voulait voir s´orienter dans un sens plus libéral. Ministre de l´Intérieur (cabinet Mendès France, 1954 - 1955), puis de la Justice (cabinet Guy Mollet, 1956 - 1957), il vota contre l´investiture du général de Gaulle en juin 1958 et entra dans l´opposition. F. Mitterrand sera dès lors un des principaux dirigeants de la gauche socialiste. Candidat à la présidence de la République (1965), il parvint à mettre le général de Gaulle en ballottage. Il contribua à la création de la Fédération de la gauche démocrate et socialiste (FGDS, 1966). Premier secrétaire du Parti socialiste (1971), il signa avec le Parti communiste et les radicaux de gauche un programme commun de la gauche en vue des élections législatives de 1973. De nouveau candidat, en mai 1974, à la présidence de la République, il obtint 49,19 % des voix contre 50,81 % à V. Giscard d´Estaing, mais fut élu le 10 mai 1981 avec 51,75 % des voix et réélu le 8 mai 1988 avec 54,01 % des voix. Ses deux présidences successives furent notamment marquées à l´extérieur par une accélération de la construction européenne (Acte unique européen [1986] ; traité de Maastricht [1991]), la participation française à la guerre du Golfe (1991), et à, l´intérieur par la réalisation d´importantes réformes (abolition de la peine de mort, décentralisation, entre autres), une double cohabitation avec une majorité de droite (1986 - 1988 ; 1993 - 1995) et la persistance d´une crise économique aiguë génératrice de chômage. Au terme de son second mandat (1995), il se retira de la vie politique. Il publia : Aux frontières de l´Union française (1953), Présence française et Abandon (1957), Le Coup d´État permanent (1964), L´Abeille et l´Architecte (1968), La Paille et le Grain (1975), Politique I (1977), Ici et Maintenant (1980), Politique II (1982).

Extrait du PETIT ROBERT DES NOMS PROPRES


La famille Gouze possède à Cluny une maison : « Romada » (nom composé de la première syllabe du prénom des trois enfants : Roger, Madeleine alias Christine et Danielle). Pendant la seconde Guerre Mondiale, Cluny est un important foyer de résistance. C'est à cette période que Danielle Gouze rencontre son futur mari François Mitterrand. Après la guerre, ils passent volontiers leurs vacances en famille à Cluny. Leurs enfants y font même une partie de leur scolarité. Au cours de ses deux mandats présidentiels François Mitterrand y fait deux visites officielles : en février 1984 pour inaugurer les rues Jacques Guéritaine et Berthie Albrecht, et en 1988 pour la clôture du colloque international consacré à saint Hugues, sixième abbé de Cluny de 1049 à 1109, l´un des grands abbés des débuts du monastère. Il y amène Mikhaïl Gorbatchev en 1993. Chaque année, en souvenir de la résistance, il revient en « pèlerinage » à la roche de Solutré.





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